Première fois à Bangkok
Devinez quoi ? Il pleuvait ce matin à Bangkok. On entendait même le tonnerre à travers l’épaisse vitre de la chambre. Aussi, parapluie en main, nous sommes partis à la découverte des monuments de Bangkok. D’abord, l’embarquement sur le bateau Chao Phraya Express pour le Grand Palace et son fameux temple du Bouddha d’Emeraude. Le ticket coûte 120 bahts pour un jour avec nombre de voyage illimité. L’année dernière, j’ai payé seulement 18 bahts pour un aller simple. Etant donné que la plupart des touristes font juste un aller-retour dans la journée, la nouvelle formule n’est pas du tout à l’avantage des utilisateurs. Mais comment peuvent-ils deviner ? A moins d’être un fréquent visiteur à Bangkok comme moi.
Monika et Patrick, pour la première fois dans la capitale thaïlandaise, sont émerveillés par la richesse des décors du temple du Bouddha d’Emeraude. Hélas, c’était le jour d’une fête religieuse et le temple était pris d’assaut par un nombre impressionnant de fidèles (la visite est gratuite pour eux.) La queue interminable à l’entrée de la salle qui contient le fameux bouddha d’émeraude nous a obligé à renoncer. Nous en sommes néanmoins sortis très satisfaits de cette visite.
De là, un petit voyage en tuk tuk nous a déposé au temple du Bouddha incliné (Wat Pho). J’avais un peu oublié ce bouddha que j’avais visité il y a plus de 25 ans. C’était une occasion de me rafraîchir la mémoire. Cette unique statue de bouddha couché entièrement couvert de feuilles d’or était toujours aussi majestueuse que lors de ma dernière visite.
Wat Arun, l’un des plus beaux temples de Bangkok, se trouve juste sur la rive opposée. Le ferry pour traverser la rivière ne coûte que 3,50 bahts (environ 7 centimes). Wat Arun est surtout célèbre pour sa pagode de 80m de haut. Les visiteurs qui s’aventurent à monter sur sa 2ème plateforme sont souvent pris de vertige et n’arrivent plus à redescendre tellement les marches sont raides. J’en ai fais les frais lors de ma dernière visite. Cette fois-ci, j’ai laissé Monika à y monter toute seule. A l’aide de rampes (qu’il n’y avait pas autrefois), elle a quand même réussi à revenir sur la terre ferme.
Au revoir Vietnam
On se plaignait de ne pas avoir de beau temps. Depuis 3 jours, on se rattrape. Le soleil a même fait quelques dégâts ; Patrick est rouge comme un écrevisse et à moi-même les épaules me font mal. Michel a été plus prudent, il ne s’est pas exposé au soleil et se porte bien. Quand à Monika, elle continue à faire la reine de la piscine.
Ce matin, nous avons quitté Hoi An pour Bangkok, la dernière étape de notre voyage. Sur la route de l’aéroport, le chauffeur s’arrête soudain et il fait demi-tour. Nous avions oublié nos passeports à l’hôtel. Heureusement, la réceptionniste s’en est aperçue et elle a téléphoné au chauffeur. Et dire qu’aucun de nous quatre s’en était rendu compte ! Il ne faut jamais compter sur les camarades de voyage. (Dans cet hôtel, on laisse son passeport au check-in et le récupère au check-out)
Notre arrivée à Bangkok était aussi chaotique que le départ de Hoi An. La limousine que j’avais commandée n’arrivait pas à venir nous prendre jusqu’à la sortie de terminal. Au bout de 30 minutes d’attente, il nous a fallu traverser la rue avec nos bagages pour aller à l’encontre de notre chauffeur. Aussi, j’ai oublié de lui donner le pourboire. De toute façon, il ne méritait pas.
Hoi An - Ville musée
Que c’est agréable de se promener dans Hoi An ! Non seulement ses maisons anciennes sont très belles, mais son centre ville est interdit à la circulation. Inattendue, c’est la douce musique de Mozart qui accompagne les visiteurs. C’est par miracle que la guerre ait épargné cet ancien port de commerce. Rien d’étonnant que l’UNESCO ait classée cette ville au Patrimoine Mondial.
La nuit, les rues sont éclairées par les lanternes rouges ou jaunes, ce qui donne à la ville un caractère féerique. Difficile de ne pas succomber au charme suranné de Hoi An. On prolonge volontiers la promenade après le dîner, d’autant plus que ses boutiques restent ouvertes tard dans la soirée.
Au bord de la mer
Aujourd’hui, nous avons quitté Huê pour Hoi An, la dernière ville à visiter au Vietnam.
Selon les guides, le trajet entre les deux villes offre l’un des plus beaux panoramas du pays. Hélas, une invitée surprise s’est jointe à nous ; la pluie qui nous a empêchés d’admirer le sublime paysage côtier de la mer de chine méridionale. Une nouvelle déception pour nous après celle de la baie d’Halong.
Mais le long tunnel avant d’arriver à la ville de Da Nang nous avait réservé une bonne surprise. A sa sortie, le soleil nous attendait en laissant les nuages et la pluie de l’autre coté de la montagne. Nous avons ainsi terminé notre voyage dans la joie, tellement le soleil nous avait manqué.
Notre hôtel se trouve sur la plage de Cua Dai, environ 4km de la ville de Hoi An. La mer est juste devant notre chambre. De plus, l’hôtel est presque vide. Nous avons la piscine pour nous seuls. Parfait, nous allons nous régaler… Pas du tout, le soleil est décidément capricieux ici. Au moment où nous allions enfin faire le farniente, le ciel s’est assombri en un rien de temps. Un bel après-midi au bord de la piscine est remis pour demain.
Les tombeaux impériaux
Pour la première fois depuis notre arrivée au Vietnam, le beau temps est au rendez-vous. Ca tombe bien car le programme de la journée est la visite des trois tombeaux impériaux en bateau privé. A 10h30, on monte dans une voiture pour aller à l’embarcadère. Le trajet a duré 30 secondes. C’est ça le vrai luxe ! Notre bateau est opéré par un couple de Vietnamien, le mari est à la barre et son épouse l’hôtesse d’accueil. La navigation se déroule en tranquillité, nous apprécions le beau paysage. 15 minutes plus tard, nous arrivons au premier des trois sites à visiter. En haut des marches, se dresse une pagode à 6 étages. Puis on découvre, comme d’habitude, une succession de cours et de pavillons. Les 20 minutes accordées par le batelier se sont vite passées, ce dernier vient nous chercher pour un départ immédiat.
Le deuxième tombeau est le plus important ; celui de l’empereur Minh Mang. Dans un vaste domaine paysagé, les portes, les pavillons et les cours s’alignent sur un axe central. On monte des marches, on traverse le pavillon et on redescend. Et ça se répète quatre fois. A la fin de visite, Michel craque sur une canne joliment sculptée. Il paye une fortune de 200,000 dong (8 euros). A la sortie, notre chauffeur était là pour nous conduire au troisième tombeau. Mais auparavant nous allons déjeuner dans un restaurant avec un joli jardin. Servi par de charmantes demoiselles en costume traditionnel, le repas était excellent. J’ai enfin goûté le fameux Bun Bo de Huê, une soupe de nouilles au bœuf. Miam miam !
Le troisième tombeau est dédié à l’empereur Khai Dinh. Beaucoup plus moderne que les deux précédents, il se dresse au sommet d’une colline. La terrasse offre une vue panoramique sur un paysage vallonné. A 15h30, on rentre à l’hôtel et se jette dans l’eau de la piscine après une journée bien remplie.
Hôtel la Résidence
J'écris ce poste assis dans un salon de l'hôtel la Résidence & Spa de Huê. C'est une ancienne résidence construite en 1930 pour l'administration coloniale. Il y règne un atomosphère raffiné des années folles dans un style Art déco élégant. L'hôtel est également doté d'une salle de gym (juste en face de ma chambre) et d'une très grande piscine. C'est un endroit idéal pour un séjour chic et relaxe.
Citadelle de Hue
Nous sommes arrivés hier soir à Hue, ancienne capitale de Vietnam. Dès l’arrivée, nous sommes tombés sous le charme rétro de l’Hôtel La Résidence qui fut autrefois la demeure d’un gouverneur français. Nous avons une chambre spacieuse avec un grand balcon face à la rivière des parfums et la fameuse citadelle de Hue, patrimoine mondial de l’UNESCO.
Nous n’avons décidément pas de chance avec la météo. Ce matin, le ciel était nuageux et il soufflait un vent très fort. A 10h30, nous avons quand même pris notre parapluie pour aller visiter la citadelle. Mais à peine 5 minutes plus tard, la pluie s’est amplifiée et nous étions obligés de rentrer à l’hôtel.
A 13h30, le ciel s’est enfin dégagé et nous sommes repartis à la découverte de la Cité. Sur le chemin, nous nous sommes payés chacun un K-way pour 10,000 dong (environ 40 centimes). Couvert de la tête aux genoux d’un plastique bon marché, nous avions l’air d’un épouvantail. Tant pis pour le look, il s’est avéré très utile car la pluie était de retour sur nos têtes.
La citadelle a été bâtie sur le model de la Cité Interdite de Pékin. Entourée d’une muraille, c’est une immense cité avec des palais, des portes et jardins magnifiques. En cette saison, les visiteurs sont peu nombreux et on peut facilement s’isoler dans la quiétude d’un petit jardin.
La Baie d'Halong
Nous sommes rentrés de l'excursion à la baie d'Halong où nous avons passé la nuit sur un bâteau. Pas de chance, le temps était brumeux et on pouvait à peine distinguer les silouhettes des ilots qui parsement la baie. Mais ce matin, le ciel nous a enfin souri. La baie d'Halong nous a montré sa splendeur à l'heure du petit déjeuner. Quel spectacle ! L'un après l'autre, les rochers sculptés par le temps ont fait leur appariton. Rarement la nature nous avait produit une telle émotion. Il faut y aller pour le croire !
Sur le chemin de retour, notre guide a nous fait visiter une très belle pagode à une trentaine de km au nord de Hanoi. C'est le berceau du boudhisme vietnamien. Curieusement, ce lieu magnifuqe est très peu visité par les touristes et son calme nous a fait beaucoup de bien après une longue journée de route.
La pagode des parfums
C'était une journée épuisante pour nos vieux os. A 9h du matin, nous avons quitté l'hôtel en compagnie de Loi, un étudiant vietnamien parfaitement francophone pour la visite de la Pagode des Parfums. Après avoir traversé la banlieu de Hanoi, on pénètre dans la campagne des rizières. 1h30 plus tard, nous embarquons sur un sampan de fer pagayé par une femme pour remonter la rivière de Yen ("Queue d'hirondelle") sur 3km. On est mal assis, ça fait très mal aux fesses mais le magnifique paysage des montagnes fait oublier nos souffrances. Quel belle promenade ! Et le doux parfum des fleurs de pamplemousse ! Après le bâteau, il faut monter les marches pendant 10 minutes avant de prendre un télécabine pour atteindre le sommet d'une montagne. Mais de courageux pélerins remontent à pieds sous notre cabine par un sentier difficile de 3km. Le but de tout ces efforts est d'admirer la splendide grotte sacrée de Huong Tich. Mais pour y arriver, il faut encore descendre des marches très glissantes. Il était déjà 3h et nous jambes étaient en compote. On a décidé d'abréger la visite et prendre le chemin du retour. A 18h30, nous sommes arrivés à l'hôtel complètement KO.